Les images du Centenaire de l'Armistice 1918 à Montcet
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Vous pourrez voir le texte lu par Jessica au nom des "Pompiers oubliés de la Grande Guerre"ICI.

Ainsi que le message du Président de la République à cette occasion du centenaire ICI

Et ci-dessous le message de l'Union des Anciens Combattants , ainsi qu'en lienICI.

11 novembre 1918

A 05 h la du matin la convention d'armistice a été signée.

A 11 h 00 les clairons et trompettes de toutes les unités sonnent le cessez-le-feu.

Le dernier soldat français tué par balles, le sera presque à la dernière minute. Il s'appelait Timothée

BRUSSIERE. C'était un paysan.

La veille, les plénipotentiaires allemands et les chefs alliés conduits par le Maréchal FOCH ont signé à

Rethondes, en forêt de Compiègne, le document scellant la fin des combats.

L'annonce de la fin des hostilités est un très grand moment de joie particulièrement marqué dans la

capitale où se déroule une fête telle que jamais vue.

Cette explosion contraste de la retenue qu'observent pour leur part les soldats qui savent mieux que

quiconque, le prix qu'ils ont dû payer. Il est élevé au-delà de toute mesure. 

Pour notre seul pays, sur les 8 millions de mobilisés pendant cette période:
1 357 000 sont morts
3 600 000 ont été blessés
510 000 ont été prisonniers 

On a du mal à imaginer toutes les conséquences induites par ce triste bilan humain, le seul irréparable, pour une très grande part.
Selon la formule lapidaire qui voulait résumer les leçons tirées de l'épreuve longue et cruelle à laquelle il avait fallu faire face ce devait être « la der des ders ».
C'était sans compter avec les haines et les rancœurs, que cette guerre avait générées.
Quelques mois plus tard, le 28 juin 1919, le traité de Versailles aux délibérations desquelles l'Allemagne n'avait pas été admise, plus marqué par l'esprit de vengeance, que du souci d'apaisement humiliait celle-ci en lui imposant des conditions de réparations draconiennes. 

Ce traité ne fut jamais réellement accepté par elle. Peut-être faut-il y voir un des éléments qui fit que vingt ans plus tard, la porte serait ouverte sur une nouvelle tragédie tout aussi, sinon plus épouvantable.
La génération de ceux qui ont été acteurs ou témoins de cette terrible période de notre histoire est
éteinte. Lazare PONTICELLI, dernier combattant survivant est mort le 12 mars 2008. 

Ne reste plus, et pour un temps restreint, qu'un certain nombre de leurs enfants. Ce sont les derniers dépositaires d'une mémoire orale d'origine.
Après eux, comme toutes périodes marquantes, ne resteront que des souvenirs qui s'estomperont
au fil du temps.
Alors que tous les pays protagonistes de ce qu'était cette Europe il y a cent ans se cherchent toujours, et ont du mal à se trouver pour faire face aux nombreux défis du siècle actuel, souhaitons qu'ils y parviennent sans pour autant se couper de leurs passés respectifs. 

Avec 2018 va se clore la période du centenaire dont la commémoration a été voulue par la Nation. 

En ce jour particulier ayons une pensée pour tous ceux qui ont eus à souffrir très durement de cette
tragédie passée.
Gardant, quoi qu'il advienne, foi dans l'avenir de notre grand pays, reprenons à notre compte ce
début d'hommage de respect et d'admiration qui leur est dû :
« Gloire a notre France éternelle

Gloire à ceux qui sont morts pour elle » ....